Je crois que je suis complètement pété.
Je suis en train d'écrire une nouvelle sur la mort de l'humanité.
Après trois jours à ne parler à personne sauf au travers de cet aplat de pixels. Sans sortir sauf pour aller à la poste du coin (et seulement une fois le Soleil disparut s'il vous plait). Sans voir personne. A me nourrir de café et de temps à autre d'un mixage d'aliment en boîte de conserve. A fumer sans retenue. A garder le volet clos toute la seconde moitié de la journée où j'ai les yeux ouverts. A lire. A écrire des lettres sans attente d'un retour. A lire encore... A me gaver de pixels et de musique.
J'écris une nouvelle sur la fin d'une aire. Du point de vu de ces quatres murs bien trop solidaires.
Bon je vais me prendre un café moi...