zoheck

Ben quoi ?!..

Mardi 29 septembre 2009 à 2:15

Aaaaah... Les bonnes vieilles lecture du matin... Les bons vieux paquets de céréales... Les bons vieux mots tarrabiscornés qui nous échauffe les neuronnes... -du style methylchloroisothiazolinonefinbrefvousavezcompris...- le matin, cela ne nous sort pas vraiment du brouillard ou du cul.
En revanche, prenez un de ces mêmes bons vieux paquets de céréales. Prenez par contre non pas ces bons vieux mots tarrabiscornus de la liste d'ingrédients; plutôt ces jeunes et revitalisant conseils trouducals de diététique contemporaine. Enfin, n'en faites pas bonne vieille lecture du matin, mais une toute fraîche lecture du soir.

Ca donne ça :


http://zoheck.cowblog.fr/images/cereales2.jpgUne bite complète (comme le blé complet) est une bite qui a conservée :
1. son enveloppe riche en fibre,
2. son germe riche en vitamines et minéraux, et
3. son amande (le coeur du grain) riches en glucides complexes.

 
Les bites complètes apportent en particulier des glucides, source d'énergie, et des fibres qui favorisent la satiété, pour aider à mieux "tenir" jusqu'à l'heure du repas.

Ce symbole vous garantit la présence d'au moins 25% de bites complètes dans toutes les bites du petit déjeuner, avec un goût toujours irrésistible !

Eh ! Je vous vois là-bas ! Oui vous ! Comment cela vous ne mangez pas de céréales !? Ne vous croyez pas à l'abri ! Car les pains briochés s'y mettent aussi !

Et là ça donne ça :

" Afin de conserver tout le moelleux de votre phallus, refermez soigneusement le sachet après utilisation et conservez-le dans un endroit sec, à température ambiante, à distance de toute source de chaleur. "
" Un phallus sans croûte, moelleux et fondant à la fois, 100% adapté au goût des enfants."


Jeudi 26 février 2009 à 2:17


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Je crois que je suis complètement pété.
Je suis en train d'écrire une nouvelle sur la mort de l'humanité.
Après trois jours à ne parler à personne sauf au travers de cet aplat de pixels. Sans sortir sauf pour aller à la poste du coin (et seulement une fois le Soleil disparut s'il vous plait). Sans voir personne. A me nourrir de café et de temps à autre d'un mixage d'aliment en boîte de conserve. A fumer sans retenue. A garder le volet clos toute la seconde moitié de la journée où j'ai les yeux ouverts. A lire. A écrire des lettres sans attente d'un retour. A lire encore... A me gaver de pixels et de musique.
J'écris une nouvelle sur la fin d'une aire. Du point de vu de ces quatres murs bien trop solidaires.


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Bon je vais me prendre un café moi...

http://zoheck.cowblog.fr/images/tchiboardb1t3824520090225samplebcca02cf2edf19179a59b25bf3ab5243upbyMorpheen.jpg
 

Mardi 24 février 2009 à 10:32

  " Vous ne pouvez pas deviner, lui dit celui-ci, quelle espèce de comestible contient ce petit vase, et cela vous intrigue, n'est-ce pas ?
  - Je l'avoue.
  - Eh bien, cette sorte de confiture verte n'est ni plus ni moins que de l'ambroisie qu'Hébé servait à la table de Jupiter.
  - Mais cette ambroisie, dit Franz, a sans doute, en passant par la main des hommes, perdu son nom céleste pour prendre un nom humain ; en langue vulgaire, comment cet ingrédient, pour lequel, au reste, je ne me sens pas une grande sympathie, s'appelle-t-il ?
  - Eh ! voilà justement ce qui révèle notre origine matérielle, s'écria Simbad ; souvent nous passons ainsi auprès du bonheur sans le voir, sans le regarder, ou, si nous l'avons vu et regardé, sans le reconnaître. Etes-vous un homme positif et l'or est-il votre dieu, goûtez à ceci, et les mines du Pérou, de Guzcrate et de Golconde vous seront ouvertes. Etes-vous un homme d'imagination, êtes-vous poète, goûtez encore à ceci, et les barrières du possible disparaîtront ; les champs de l'infini vont s'ouvrir, vous vous promènerez, libre de coeur, libre d'esprit, dans le domaine sans borne de la rêverie. Etes-vous ambitieux, courez-vous après les grandeurs de la terre, goûtez de ceci toujours, et dans une heure vous serez roi, non pas roi d'un petit royaume caché dans un coin de l'Europe, comme la France, l'Espagne ou l'Angleterre, mais roi du monde, roi de l'univers, roi de la création. Votre trône sera dressé sur la montagne où Satan emporta Jésus ; et, sans avoir besoin de lui faire hommage, sans être forcé de lui baiser la griffe, vous serez le souverain maître de tous les royaumes de la terre. N'est-ce pas tentant, ce que je vous offre là, dites, et n'est-ce pas une chose bien facile puisqu'il n'y a que cela à faire ? Regardez. "
  A ces mots, il découvrit à son tour la petite coupe de vermeil qui contenait la substance tant louée, prit une cuillerée à café des confitures magiques, la porta à sa bouche et la savoura lentement, les yeux à moitié fermés, et la tête renversée en arrière.
  Franz lui laissa tout le temps d'absorber son mets favori ; puis, lorsqu'il le vit un peu revenu à lui :
  " Mais enfin, dit-il, qu'est-ce que ce mets si précieux ?
  - Avez-vous entendu parler du Vieux de la Montagne, lui demanda son hôte, le même qui voulut faire assissiner Philippe Auguste ?
  - Sans doute.
  - Eh bien ! vous savez qu'il régnait sur une riche vallée qui dominait la montagne d'où il avait pris son nom pittoresque. Dans cette vallée étaient de magnifiques jardins plantés par Hassen-ben-Sabah et, dans ces jardins, des pavillons isolés. C'est dans ce pavillons qu'il faisait entrer ses élus, et là il leur faisait manger, dit Marco Polo, une certaine herbe qui les transportait dans le paradis, au milieu de plantes toujours fleuries, des fruits toujours mûrs, de femmes toujours vierges. Or, ce que ces jeunes gens bienheureux prenaient pour la réalité, c'était un rêve ; mais un rêve si doux, si enivrant, si voluptueux, qu'ils se vendaient corps et âme à celui qui le leur avait donné, et qu'obéissant à ses ordres comme à ceux de Dieu, ils allaient frapper au bout du monde la victime indiquée, mourant dans les tortures sans se plaindre, à la seule idée que la mort qu'ils subissaient n'était qu'une transition à cette vie de délices dont cette herbe sainte, servie devant vous, leur avait donné un avant-goût.
  - Alors, s'écria Franz, c'est du hachisch ! Oui, je connais cela, de nom du moins.
  - Justement, vous avez dit le mot, seigneur Aladin, c'est du hachisch, tout ce qui se fait de meilleur et de plus pur en hachisch à Alexandrie, du hachisch d'Abougor, le grand faiseur, l'homme unique, l'homme à qui l'on devrait bâtir un palais avec cette inscription :
Au marchand du bonheur, le monde reconnaissant.


Le Comte de Monte-Cristo ~ ~ Alexandre Dumas. [tome I]

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