zoheck

Ben quoi ?!..

Mardi 23 juin 2009 à 19:53

[.......]
C'est plus amer que du café sans sucre. plus amer et plus insignifiant que cette clope roulée qui s'envole en fumée en moins de quatre minutes.
Lire. Il faut que j'aille lire.
Je pourrais bien passer ma vie à lire. En faire autre chose n'est pas indispensable.
Je suis raté. [....]
Oui lire.
La présence des humains n'est pas indispensable quand j'ai la compagnie de chef d'oeuvre littéraires.
Les livres ça parle comme les humains, mais je peux les interrompre quand bon me semble. je peux les refermer en les claquant, ils ne se vexeront jamais. Ils se rouvriront au contraire tout aussi indifférement pour reprendre leurs histoires. Cela ne dis que des choses intéressantes et ne m'agacera jamais les oreilles. C'est toujours beau un livre. Ca fait toujours rêver. Ca se laisse aimer et haïr à l'infini sans jamais s'en émouvoir ni s'altérer. le temps qui passe ne les aigris pas. Au contraire, il les rend plus beau et attirant encore! Les livres sont infinis et ne manqueront jamais. Il ne laisseront jamais mon esprit s'endormir. Mais sans le torturer. Ils sont une source intarrissable de pensées et d'idées; une véritable eau de jouvance mais aussi de sagesse, et à la fois de folie.. Les livres sont réconfortants, si réconfortants... et m'offre tout ce que je désir et rêve et espère... les livres ne me mentent pas. Le livres ne me trahissent pas. Chaque vérité est la-leur. Ils sont toujours là, tout pres de moi, à porté de main et de vue. Les livres sont comme les chansons de notre enfance et la musique. Les livres sont comme une drogue. Extase au vol plané, il n'y a qu'à demander...
Les livres je peux leurs faire tout ce que je veux sans soucis de mauvaise conscience. Je peux être le pire des monstres humains avec eux, ils ne se plaignent pas. Ils restent rien que pour moi, car le livre n'a pas de sentiment.
Juste l'âme qu'il me vole.
Je passerais ma vie entière à lire. Je pourrais la passer à ne faire que cela. Puisqu'aujourd'hui, mourir m'est indifférent. Puisque la majorité des choses ne sont que futilités, et ridicules.
Lire. Lyr...
Je préfère une fin plutôt que cette attente de la fin.

Jeudi 5 mars 2009 à 23:30

Mardi 3 mars 2009
Chère Zohèck,

  Comment vas-tu ? J'espère que ça va. Je m'inquiète de tes états d'âme. Je sais que ces temps ci je ne t'écris pas, je t'appelles peu, je ne te vois plus. Et je m'en excuse.
  Comme j'aimerais te voir sourire !! De mon côté, ça va mieux. Ca va même bien. On dirait que mon humeur va de paire avec le temps qu'il fait. Le soleil est revenu, et a extirpé du sol des jonquilles, des violettes, des paquerettes et des myosotis.
  Samedi, le 7 mars, ce sera l'anniversaire de Martin. Mon appartement est un joyeux souk : il y a maintenant des plantes partout, mon synthé... et un vase avec des dafoldis.
  J'ai commencé à lire "Oh, vous, frères humains" d'Albert Cohen. C'est très chouette. Triste, mais plein d'espoir. Conseil d'amie que de le lire. Un jour tu m'avais demandé ton plus grand défaut. Peut-être est-ce ton renfermement. Cependant, cette associabilité latente est charmante, dure à vivre, certes. Mais je trouve que tu es quelqu'un de juste, vrai et franc. Dans mon esprit, cela m'inspire l'idée que si tu ne supporte pas l'humain, c'est qu'ilest en général con et méchant, vil et totalement atrabilaire. Entre l'humanité et toi, si ça ne marche pas bien, c'est que l'humanité a tort... c'est de sa faute: elle ne te mérite pas.
  La fac est bloquée : je crois que je vais prendre le train. Venir te voir.

Tu me manques ici.

Athane

  C'est amusant. Quand les gens nous manques ils nous paraissent toujours mieux. Notre souvenir d'eux les embellit, exagère les maigres qualités en vertus. Je dois dire que l'idée que ce soit l'humanité qui ne me mérite pas, que c'est elle en tort, m'a fortement amusé.
C'est assez loin de la réalité je pense, mais c'est un avis comme un autre, quoique très très subjectif.
Bon ok... j'avoue sans complexe que mon ego a été très flatté sur le coup, et relire ces lignes mielleuses reste pour lui comme une douce caresse.
Même si je n'y crois pas.
Mais cette illusion est bonne à prendre.
... rejeter ma tare sur le reste de la société et l'accuser... Je retiens le principe...

Mercredi 30 juillet 2008 à 12:33

Reçue hier.

Chère Zohèck,

Ce soir je suis d'humeur mélancolique. Mais il m'est venu l'idée de t'écrire... je me demandais si nous nous connaissions vraiment. Tu n'es pas la même Zohèck avec tes autres amis. Ou plutôt, il y a la Zohèck que je connais, et quelque chose de nouveau, de changé.

Je l'ai bien vu lorsque nous avons joué à ce jeu de chercher des personnages qui nous ressemblent. Je n'arrivais pas à en trouver qui ne te fassent hausser les sourcils ( "je suis comme ça moi ?" disait ton expression ).

Après demain je vais dans le Nord. J'espère que je pourrai passer à pèle-mèle. En plus je ne sais plus vraiment où il se situe...

Il faudra que tu lises La Peste.

L'an prochain, je travaillerai un peu pour venir te voir.

J'y songe de plus en plus: j'aimerais me lancer dans le cinéma... et si ça marche, faire du théâtre, mais dans une vraie troupe.

Es tu plutôt positive ou négative face à l'espèce humaine ? Et surtout, face à l'évolution de l'Homme ?

L'humain a t-il pris-enfin-conscience de l'importance de l'écologie, ou les gens suivent ils la voie des énergies renouvelables comme simple phénomène de mode ?

Ces questions sans réponses qui restent en suspend comme de la poussière de craie, avant de retomber dans l'oubli, attendant le coup de balais.

Tout ça me rappel un cadavre exquis fait avec Barbara -une amie- en cours de philosophie... "Mais pourquoi la frappe mélancolique rigouresement nous arrache ?"

Je m'excuse pour l'absence de lettre durant ces trois ans. J'ai l'impression de t'avoir perdue à moitié. J'ai hérité de ton côté fou-dingue et de ton côté misanthrope-râleur. Mais ton côté amical et joyeux dans une joie simple, pas extravertie, tu l'exprime avec Lise, Lucille, Marc... Alors, il ne me reste plus qu'à devenir amie avec elles !! Comme ça... on verra bien après en fait. ^^

Pourrais-je avoir leur adresse, ou bien telephone... il faut bien des coordonnées pour commencer a nouer des liens.

Sauf si tu ne veux pas, je comprendrais.

Je m'en vais de cette chambre, je vais rentrer dans ma coquille, dormir et rêver, vagabonder dans mon imagination, quoi de plus loin que l'immatériel ?!

Je vais faire une Songe d'une nuit d'été, et toi et moi on lira loin !

A Bientôt

Athane.

Mercredi 23 juillet 2008 à 12:35

Je suis en cours de mathèmatiques et... je suis complètement largué. Si tu savais comme j'ai l'impression de perdre mon temps. Non, en fait, ce n'est pas qu'une banale impression. Je perds réellement mon temps ici. Je perd mon temps.

De retour chez moi.

Pour changer un peu j'écoute... les RHCP.

Toujours rien à dire. Mais surtout ne te vexe pas. Je n'ai pas rien à TE dire; je n'ai rien A dire.

Si par hasard tu te souviens de l'air:

" So much more than

Charlie's wakin'me

To my core and

Charlie's shakin'me

And tell my story

And Charlie's makin'me

And Charlie's makin' me smile

Oh oh now "

... ne gâchons pas ces moments... mais tâchons plutôt de les faire durer le plus longtemps et agréablement possible...

Il y a en fait tellement de choses que je voudrais écrire, et que tu puisses lire. Mais comme d'habitude, c'est le brouillard dans ma tête. Alors j'ai l'impression de ne rien voir. Mais en fait, ce brouillard est justement composé de milier et de milier de goutellettes minuscules...

Et l'une de ces goutellette me murmure: "Ne trouves tu pas cela étrange ? Cette correspondance à sens unique ? " Et une autre de lui répondre : " Chut ! Tu vois bien qu'elle aime cela malgré tout..." Sa voix s'éteind je n'entends pas la suite de ses dires. Une troisième à l'air un peu perdu, les molécules dans le vague, chuchote: "L'espoir naîtrait-il du néant ? "

Plusieurs chantonnent doucement à l'unisson: "M.Simon nous apprenait qu'autrefois, les lettres étaient de précieux présents où l'on y mettai le plus d'application et de sentiments. Les gens se vantaient de pareils présents et se les lisaient avec fierté, parfois émotions et sans pudeur. Certaines lettres passaient pour de véritables oeuvres d'arts, au même titre qu'un tableau... Mes pauvres papiers griffonés auront-ils un jour ce mérite ?...

Le brouillard s'épaissit. (J'espère qu'il ne fera jamais grand Soleil dans ma tête. Cela voudrait dire que je n'aurais plus de pensées...)

Les gens peuvent-ils m'être tellement génants qu'ils m'énervent à distance ? N'est-ce pas ce truc que l'on nomme "Jalousie" ? Cela me ferai bien rire tiens...

Mais je me trompe peut-être.

Il faut que je m'arrète. Quel intéret peux tu porter à ces divagations plus qu'aléatoires ? Quel fouillis ! Comment pourrais-tu t'y retrouver ? Il faut que je songe à une vraie conversation.

Tu es entourée d'esprit brillant, d'au moins un, non ?

Mardi 22 juillet 2008 à 22:25

Quelle torture !

Oui, quelle tortre de ne pouvoir dessiner quand tu en meures déjà d'envie. Quand tu peux voir ton croquis innachevé te narguer de ses imperfections.

J'ai oublié mon crayon et ma gomme.

Et je n'en ai pas d'autres.

Je pourrai toujours lire pour faire passer ce goût amer. Plus tard. Ce que je veux, c'est au moins pouvoir tenir un crayon dans ma main, et lui faire faire de belle chose. T'écrire puisque dessiner m'est impossible.

Aller demander à mes camarades de classes ces outils indispensables ? Je ne serai pas à me plaindre si j'avais déjà voulu le faire.

Bref...

Je lis toujours 'Armand le vampire'. Et je ne peux m'empêcher de te révéler que l'on y découvre d'autres secrets concernant Claudia. Rassure-toi, je ne te spoilerai pas ! J'ai bien trop envie que tu lises le livre. Et je pense te ravir en t'annonçant aussi que l'on dévoile dans ce tome une partie de l'existence de ton chèr Marius. Et quelle existence ! Ce n'est qu'une infime partie, mais elle me fait déjà baver comme un escargot ! Esaaie seulement d'imaginer un vampire tel que Marius, déjà fort en l'âge au 15ème siècle, mener sa vie à... Venise. En plein dans l'essor de la Renaissance... Cela me donne presque envoe de la relire une deuxième fois de suite.

Concernant Armand lui-même, puisque le bouquin porte sur lui, c'est comme de découvrir l'histoire de Lestat. On en vient à comprendre ses actes. Y comprit celui qui a consisté à laisser Claudia mourir. Et on s'étonne un peu moins sur le fait qu'il soit devenu pendant 300 ans le chef d'une bande de lobotomisés.

Bon je vais arréter là sinon je suis partie pour te faire une étude complète de chaque personnage !

Mais... Je n'ai aucun autre sujet intéressant de conversation.

Nous sommes Lundi-midi. Je suis au foyer. Je ne m'amuse pas.

(Tant pis, j'y reviens) La seule chose qui soit nulle avec les vampires, c'estqu'ils soient presque tous croyant. Ils ne jurent que par le Dieu de la chrétienneté. C'est bien dommage.

Aller ! Cette fois je change complètement de sujet et t'étonner. Enf ait j'hésite. Finalement, je vais couper la poire en deux. cette simple adresse te suffira à comprendre. http://www.zoheck@cowblog.fr ou com. En fait je ne sais même pas si c'est bien cela. Tu essaiera plusieurs combinaison si cela ne marche pas. Sans autres commentaires.

Kira le mangeur de friteuh !...

Je viens de me souvenir d'un rêve. il était très long et j'en ai oublié plus de la moitié. mais je me souviens d'un passage. Je ne sais plus trop le lieu. il y avait les blues brothers et l'orchestre aussi peut-être. Tous habillé dans leur fameux costard noir. nous deux un peu plus loin. Nous n'osions pas passer devant eux parce que nos costards à nous nous semblaient moins classe. Et que j'avais sur la tête ton ancien chapeau tout déformé... Finalement sous sommes quand même passé devant eux. mais je ne me souviens plus de la suite...

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