' On ne récolte que ce que l'on sème. '

Ouèps.

Hmm...


C'est donc normal que je ne récolte que du silence, après avoir semé du rien..

Bon...

Là,

je suis sencé dire quoi ?

J'apprend par coeur un poème de Jules Laforgue. Ca ne sert pas à grand chose (sauf pour moi). Et puis comme cela, quand je serait ivre, je pourrais réciter à tue-tête autre chose que de l'Edmond Rostand... Vu que je suis sur un ordinateur de la fac je ne pourrais pas mettre d'image. c'est dommage. J'en avais une toute belle, toute simple. C'est la couverture du livre "les nourritures terrestres" d'André Gide, édition folio. Je la posterais un jour.

Je me suis d'abord dis que tu ne pouvais pas à cause du travail au lycée. Puis je me suis dit que c'étaient sûrement tes paretns qui t'epêchaient de te connecter. Mais là cela devient long. Et vu que personne de ton coté ne doit me connaître; je me dis que tu dois être mort; et qu'il n'y a personne pour me le dire. Hein le gros baveux !! Tu me lis ?! T'es mort !? Ce serait vraiment con ! Tu vois j'te l'avais dis: m'en-vo-yer u-ne pho-to... sinon t'allais le regretter. Ah ! J'suis sûr que tu culpabilises là, hein !? Sur ton petit bout de white cloud. Nan en fait... un pervers comme toi, cela ne peut aller qu'en enfer, eh oui ! là-bas ce n'est sans aucun doute pas cela qui manque... J'aurais dû les manger les escargots farcis la semaine dernière tiens ! Cela m'aurait bien servit de vengeance mesquine !

Punaise... Dire que je ne pourrais même pas aller à ton enterrement. Quoique cela doit être trop tard maintenant. Au pire aller baiser sur ta tombe une fois la croix plantée ! Même cela je ne pourrais pas...

Eh bah ouais... C'est là où je vis. Un serpent bleu. Et des puissants monstres cajoleurs de Soleil. Et caché bien plus loin, le centre du monde et ses héros... Coulon, des jours heureux...

Mais qu'est-ce que je raconte encore..? u_u

-Et ensuite il va penser que c'est son ordinateur qui est derrière tout cela..-

Si ça se trouve c'est ce fichu PC. Belle couverture en effet, il a l'air si miteux et rame sans arrêt... Qui le soupçonnerait ? Après tout; il n'y a que lui qui m'en rattache

BEUH

"Que suis-je en train de devenir ?"

C'est drôle... J'ai lut un livre; et dans ce livre, le personnage central se posait sans cesse aussi cette question.

A la fin de l'histoire et du livre, il finit par devenir un vrai connard.

Je m'effraie un peu. Mais je suis content aussi. La raison ? Je crois n'avoir jamais lu aussi vite, et autant de livre en si peu de temps. Tellement que quand j'essaie de m'en souvenir, je mélange les titres et les auteurs. je n'arrive plusà me souvenir quel écrivains, et de quel livre vient l'histoire des coquillages. Etait-ce un roman ? Une nouvelle ? Dans un recueil ? Je me souviens juste de l'histoire; et de la texture du livre. C'était un neuf tout frais acheté. C'est tout ce dont je me souviens...

Il ne manque plus que celle des alcooliques anonymes...

-carreaux de chocolat, café et clope, tu parles d'un dîner-

Eh ! 'faut fermer la porte quand on va aux chiottes crétin ! >< Ce n'est pas parce qu'on a le privilège de pouvoir pisser debout que l'on peut se permettre tout !

Tu veux un bon moyen de déprimer l'baveux ? Mange un peu de chocolat en le laissant fondre dans ta bouche, lis du Verlaine, du Baudelaire ou de l'Apollinaire en écoutant Coldplay ou John Frusciante, et si affinité, grille toi-en une, ça fait tourner la tête...

-Quand la fatigue vient, cela va déjà légèrement mieux. Elle se dit inconsciement que nous allons enfin s'endormir. Il reste toujours cependant cette ombre qui nous tire le coeur, le pressant douloureusement contre les barreaux.-

La photo du Joker, et même le film, enfin... le personnage quoi... m'a rappelé qu'un jour, en camp de colonie, nous avions joué à un jeu. Et qu'à l'occasion de ce jeu, un des garçon m'avait dit qu'il me ferait le sourire de l'ange. Ainsi j'aurait une plus grande bouche et je pourrais sourire plus souvent.

Ah !

Je me marre !...

Je gambade sous la pluie, ruisselante, pensant qu'il me faudra acheter un parapluie, me délectant de la vue de tous ces citadins qui s'activent, me réjouissant comme un enfant des tramways qui passent et de leur "ding ! dong ! dung !" déformés, heureux d'être si loin...

Je me marre !

Je pense à ces pauvres êtres inadaptés et surtout à l'air inadaptable !

Oui, tout ceux de ce lycée de chiotte, ces crétins que j'ai tant détestés, ces camarades qui ont toujours vécus dans leurs ville, toujours reconnus toutes les têtes et qui chient dans leur froc de se retrouver loin de leurs cocons ! AHAHAHA !! Irrésistible ! Ils dépriment, ils dépressent, ils téléphone et textonnent à la moindre occasions les quelques comparses éparpillés dans cette grande cité qui doit leur paraître siii froide, monstrueuse et impitoyable ! Ils sont à croquer dans leurs solitude !

Je me promène seule, un sourire pendu aux lèvres et le coeur un peu plus léger au milieu des rues pavées, dévorant le monde qui ne s'ouvre enfin rien que pour moi !

Et eux... Je ris devant leur détresse ! Méchant ? Oui sans aucun doute. Et je le crierais: je savoure avec un plaisir vicieux et sadique les voir déprimés et appeler leurs parents la gorge nouée et les larmes aux yeux !

Ils me regardent sans comprendre ma très bonne humeur, mon grand sourire et mes airs détendus. Sans comprendre pourquoi je me sens déjà chez moi.