Peut-être que ça a recommencé ? Peut-être que j'ai encore eut des allus, que je suis de nouveau une sorte de paranoïaque?

Mais qu'est-ce que je raconte encore..? u_u

-Et ensuite il va penser que c'est son ordinateur qui est derrière tout cela..-

Si ça se trouve c'est ce fichu PC. Belle couverture en effet, il a l'air si miteux et rame sans arrêt... Qui le soupçonnerait ? Après tout; il n'y a que lui qui m'en rattache

BEUH

"Que suis-je en train de devenir ?"

C'est drôle... J'ai lut un livre; et dans ce livre, le personnage central se posait sans cesse aussi cette question.

A la fin de l'histoire et du livre, il finit par devenir un vrai connard.

Je m'effraie un peu. Mais je suis content aussi. La raison ? Je crois n'avoir jamais lu aussi vite, et autant de livre en si peu de temps. Tellement que quand j'essaie de m'en souvenir, je mélange les titres et les auteurs. je n'arrive plusà me souvenir quel écrivains, et de quel livre vient l'histoire des coquillages. Etait-ce un roman ? Une nouvelle ? Dans un recueil ? Je me souviens juste de l'histoire; et de la texture du livre. C'était un neuf tout frais acheté. C'est tout ce dont je me souviens...

Mon nouveau petit bout de vie se résume à des cartes. Cartes pour le tramway, carte vital, carte de l'ASSR, carte-pass pour rentrer à la cité universitaire, carte d'étudiant, carte d'adérant à l'association étudiante et enfin, carte bancaire.

Il ne manque plus que celle des alcooliques anonymes...

-carreaux de chocolat, café et clope, tu parles d'un dîner-

Eh ! 'faut fermer la porte quand on va aux chiottes crétin ! >< Ce n'est pas parce qu'on a le privilège de pouvoir pisser debout que l'on peut se permettre tout !

Tu veux un bon moyen de déprimer l'baveux ? Mange un peu de chocolat en le laissant fondre dans ta bouche, lis du Verlaine, du Baudelaire ou de l'Apollinaire en écoutant Coldplay ou John Frusciante, et si affinité, grille toi-en une, ça fait tourner la tête...

-Quand la fatigue vient, cela va déjà légèrement mieux. Elle se dit inconsciement que nous allons enfin s'endormir. Il reste toujours cependant cette ombre qui nous tire le coeur, le pressant douloureusement contre les barreaux.-

La photo du Joker, et même le film, enfin... le personnage quoi... m'a rappelé qu'un jour, en camp de colonie, nous avions joué à un jeu. Et qu'à l'occasion de ce jeu, un des garçon m'avait dit qu'il me ferait le sourire de l'ange. Ainsi j'aurait une plus grande bouche et je pourrais sourire plus souvent.

Ah !

Je me marre !...

Je gambade sous la pluie, ruisselante, pensant qu'il me faudra acheter un parapluie, me délectant de la vue de tous ces citadins qui s'activent, me réjouissant comme un enfant des tramways qui passent et de leur "ding ! dong ! dung !" déformés, heureux d'être si loin...

Je me marre !

Je pense à ces pauvres êtres inadaptés et surtout à l'air inadaptable !

Oui, tout ceux de ce lycée de chiotte, ces crétins que j'ai tant détestés, ces camarades qui ont toujours vécus dans leurs ville, toujours reconnus toutes les têtes et qui chient dans leur froc de se retrouver loin de leurs cocons ! AHAHAHA !! Irrésistible ! Ils dépriment, ils dépressent, ils téléphone et textonnent à la moindre occasions les quelques comparses éparpillés dans cette grande cité qui doit leur paraître siii froide, monstrueuse et impitoyable ! Ils sont à croquer dans leurs solitude !

Je me promène seule, un sourire pendu aux lèvres et le coeur un peu plus léger au milieu des rues pavées, dévorant le monde qui ne s'ouvre enfin rien que pour moi !

Et eux... Je ris devant leur détresse ! Méchant ? Oui sans aucun doute. Et je le crierais: je savoure avec un plaisir vicieux et sadique les voir déprimés et appeler leurs parents la gorge nouée et les larmes aux yeux !

Ils me regardent sans comprendre ma très bonne humeur, mon grand sourire et mes airs détendus. Sans comprendre pourquoi je me sens déjà chez moi.

Section cochonne. Tu l'auras voulus.

Mais mes cochons à moi... sont bleus...

Au lieu de me promener sur les bords de Seine, comme je me l'étais toujours imaginé, en compagnie des artistes, des bouquinistes et du pâle mais réconfortant Soleil parisien, je me suis promené sur les bords de la Loire...

Au lieu de la tour Monparnasse, une petite tour dont j'ignore le nom et l'utilité...

Toujours des clochards.

Au lieu des pigeons idiots, des mouettes agaçantes...

Au lieu des tags "mort aux cons!", des tags "vive les vaccances!"...

Toujours des types louches qui te suivent.

Il ressemblait à M.Simon. Je pense qu'il y a des chances que ce soit lui. Et... En fait en y repensant à deux fois, je pense aussi que la grande ville ne va pas améliorer ma paranoïa chronique. T_T

Aaaah... La fac.                                      =D

N'ai-je pas finit d'en parler ?

En tout cas, cela commence... contradictoirement, dirons nous.

*Directeur a l'air très sévère: "je suis très heureux de vous accueillir" Sa tête : >=[  Et puis le discours de bienvenue habituel: "Travailler dur...ragnagna-ragnagna...Travailler dur...Gnagna-gnagna...Travailler dur...ect...ect..."

En sortant de l'amphithéâtre, des anciens nous distribus LE GUIDE DE RENTREE 2008/2009. Première phrase: "Premier jour de la fac, dans les allées des étudiants mal réveillés se traînent plus que se déplacent en se dirigeant comme toi vers l'amphi de présentation...". La couleur est annoncée. Je me contenterai cependant seulement de retranscrire ceci:

24 HEURES

La vie d'un étudiant en Sciences

9h: arrivée à la Fac.

9h15: la place de parking est enfin trouvée.

9h30: petit tour à la BU et à la cafèt pour saluer les copains et copines...

9h45: café (pour se réveiller) et croissant à la cafèt.

10h: arrivée dans les amphis.

10h15: commentaires sur le film d'hier soir.

11h: préparation à la sortie des amphis (on ramasse crayons et feuilles)

11h30: pose masque à gaz. Arret pipi. Désinfection des vêtements.

12h: Arrivée au RU après parcours du combattant dans les marécages.

12h15: début de la queue et décrotage des chaussures.

12h45: choix du déjeuner devant les étalages dévalisés.

12h46: entrée dans la salle surpeuplée.

12h55: vous venez de vous asseoir ! Victoire...

12h56: problème pour manger car vous avez oublié d'ôter votre masque à gaz depuis une heure et demi.

13h30: a nouveau pause pipi, café...

14h: début de la sieste dans les amphis.

15h30: fin de la digestion.

16h: la chaleur vous traville, les hormones aussi: c'est la bonne heure pour le bonheur...

17h: tournée de la BU et de la cafèt à contre sens pour saluer tout son monde et se dire à demain.

17h30: retour à la voiture et sortie de la Fac dans un bouchon épouvantable.

18h30: arrivée chez vous. Vous avez encore failli rater "plus belle la vie"...

19h30: apéro chez un copain.

19h35: 2ème apéro chez un autre (histoire de changer).

19h40: 3ème apéro chez l'ami de l'autre.

20h45: 17éme apéro chez l'ami de la soeur de l'ami...

20h50: Il est grand temps de manger (c'est tricher)... Kebab en centre ville.

21h30: dernier verre avant d'aller danser.

23h: il est trop tard pour rentrer. Direction Tonus au LC.

4h: vous sortez du Tonus en galante compagnie et en piteux état.

6h30: vous arrivez enfin dans le centre ville après de nombreux arrêts...

6h45: vous vous garez à Talensac pour l'after. Dégustation d'huîtres (ça aide la digestion) et un petit ballon de blanc (Muscadet tu nous plais ! ).

7h30: vous rentrez chez vous, seul(e) ???

7h45: douche pour récupérer un minimum.

8h: ce n'est plus la peine de vous coucher: vous devez être dans une heure à la Fac !

Pensez quand même à vos partiels de temps à autres !

Quand la jalousie commence sensiblement à me tourmenter

et quand l'envie vient s'en méler...

C'est plus facile d'être touché par la musique que par des écrits. Parce que la musique, en premier lieu, il n'y a pas besoin de faire grand effort; on ne peut pas fermer nos oreilles. Ensuite, cela ne s'apprend pas. Tandis que l'écriture, il faut savoir la lire, puis il faut la lire.

Je suis peut-être un peu dur. Il doit être tout aussi difficile d'écrire quelque chose de touchant que de le composer en notes. Je pense que la première chose à svoir bien faire, c'est se mettre à nu, découvrir ses sentiments et ses émotions. Sinon on ne risque pas d'atteindre grand monde.

Hey ! Ce blog -je déteste vraiment ce mot- va bientôt avoir un an. Pile le jour de ma rentrée en faculté. Ironie du sort ? -Pfff, épargnez moi ces conneries...-.

-Je ne reste jamais bien longtemps sans mettre d'image.- Mais je n'ai plus grand chose à raconter. Ce qui occupe mes pensées en ce moment c'est surtout la Laiterie et ses habitant, un certain gastéropode, et Nantes, même si ce dernier j'essaie de le chasser de ma tête. Ma piaule est un peu déprimante, il va falloir des efforts pour la transformer en petit nid douillet. Ce n'est pas Paris; malgré tout je veux de toutes mes petites forces appliquer ce que m'a dit le fils de Gérard Depardieu: soit heureuse. Je vais tout faire pour. -Tu devrais commencer par arrêter d'écouter Coldplay, ça te déprime X2 en plus, depuis que ça te fait des flashback émotionnel de la Laiterie-.

Meeeuuuuuuhhh...!