zoheck

Ben quoi ?!..

Jeudi 14 mai 2009 à 20:40

J'écoute 13.Effect and Cause 3:00. des White Stripes.

15h30 --> ennui qui risque de devenir dangeureux à la limite du mortel. Bon... Allons acheter en bons consommateurs que nous sommes. Voitures, clopes + zippo, musique et route.
Une demi-heure aller.
Une heure flânage à l'espace culturel.
Plus d'une heure à tourner en rond, en rond, toujours en rond comme un poisson débile dans sa bulle. Dans une ville où je vais depuis toujours. Dans cette ville ou on sort toujours pour aller au cinoche. Dans LA ville où j'ai quand même passé des heures et des heures à faire des journées de conduite. Eh bien mettez-y un Zoheck, il se perdra. -nan mais je reconnaissais les rues hein... 'juste que je ne savais pas lesquelles empreinter, ni où aller... hem...oui je sors...-.
Une demi-jeure pour retour.

Ce qu'il faut pas endurer quand même pour ses groupes adorés.


11.A Martyr for my love for you 4:19.


Bientôt, une liste de course ~~~~~

Jeudi 2 avril 2009 à 2:27

 





Le genre de musique qui vous passe le frisson par tout le corps...

Mardi 31 mars 2009 à 23:44

- Miiince ! Avant ce soir je n'avais pas encore percuté que bientôt nous changerons de mois. Et quelle entrée en matière dans ce mois ! Le Premier Avril ! Ce jour qui a longtemps été mon plus attendu de tous (et certes bien souvent le plus préparé... hinhinhin... souvenirs, souvenirs....). Je me demande donc ce qui peut bien me passer par le tête pour que j'en oublie ce jour, même si depuis quelques années heureusement (pour les autres, hinhin...), j'ai été beaucoup moins voire plus du tout entreprenante..-


Je demande depuis longtemps quelles sont les origines de cette "fête". Oui parce que s'en est pas vraiment une. (sauf pour deux ahuris que je connais qui ont eut la bonne idée de naître ce jour là. Et me demandez pas pourquoi on a toujours du mal à les croire la première fois qu'ils vous le disent...).

Après quelques courtes recherches, voici quelques éléments de réponse....


Tout d'abord la Version Niaise :


--> "En France, on raconte que jusqu'en 1564, l'année commençait le 1er avril. Cette année là, le roi Charles IX décida de modifier le calendrier. L'année commencerait désormais le 1er janvier.
Le 1er janvier 1565 tout le monde se souhaita "bonne année", se fit des cadeaux, se donna des étrennes, tout comme à un début d'année. Seulement quand arriva le 1er avril, quelques petitsfarceurs eurent l'idée de se faire encore des cadeaux, puisque c'était à cette date qu'avant on s'en faisait. Mais, comme c'étaient des farceurs et que ce n'était plus le "vrai" début de l'année, les cadeaux furent de faux cadeaux, des cadeaux "pour de rire", sans valeur.
À partir de ce jour là, raconte-t-on, chaque année au 1er avril tout le monde, grands et petits, prit l'habitude de se faire des blagues et des farces.
Comme à cette période de l'année, au début du mois d'avril, en France, la pêche est interdite, car c'est la période de frai des poissons (la période de reproduction), certains avaient eu comme idée de faire des farces aux pêcheurs en jetant des harengs dans la rivière. En faisant cela, ils devaient peut-être s'écrier: "Poisson d'avril!" et la coutume du "poisson d'avril" est restée.
Aujourd’hui, on ne met plus de harengs dans l'eau douce, mais on accroche, le plus discrètement possible, de petits poissons en papier dans le dos des personnes qui se promènent parfois toute la journée avec ce "poisson d'avril" qui fait bien rire les autres.
Certains racontent aussi que le "poisson d'avril" serait devenu "poisson" parce qu'au début du mois d'Avril la lune sort du signe zodiacal des Poissons."

Ayant déjà avant de lire ce texte eut de vagues explications complètements différentes (et bien plus plausibles), j'ai été choquée (et d'autant plus que je pêche (haha) ce texte sur un site pour mômes). Pourquoi ai-je été éberluée ?
A cause de la deuxième version.


Voici la Version Pas Niaise Mais Plus Probable :

--> "Cette tradition trouverait son origine en France , en 1564 . La légende veut que jusqu’alors, l’année aurait commencé au 1er Avril, mais le roi de France Charles IX décida, par l' Edit de Roussillon, que l’année débuterait désormais le 1er Janvier , marque du rallongement des journées, au lieu de fin mars, arrivée du printemps. Mais en fait, l’année civile n’a jamais débuté un 1er avril. Si l’origine exacte de l’utilisation des poissons reste obscure (peut-être l'Ichthus chrétien), la légende veut que plusieurs de ses sujets se rebiffassent à l’idée qu’on leur chamboulât le calendrier, et ils continuèrent à célébrer les environs du 1er avril. Pour se payer gentiment leur tête, des congénères profitèrent de l’occasion pour leur remettre de faux cadeaux et leur jouer des tours pendables. Ainsi naquit le poisson, le poisson d’avril, le jour des fous, le jour de ceux qui n’acceptent pas la réalité ou la voient autrement."
"L'ichtus ( 'poisson' en grec ancien ΙΧΘΥΣ, ἰχθύς / ikhthús ) est un symbole graphique représentant un poisson formé de deux arcs de cercle. Les premiers chrétiens persécutés par les autorités romaines l'utilisaient comme code secret pour se reconnaître entre eux"

En gros pour ceux qui n'ont pas percutés : je te colle un poisson dans le dos pour que les romains pensent que tu es chrétiens, t'arrêtent, t'emprisonnent, te torturent et te jettent aux lions dans la glorieuse arêne ! Ahahahahaha !!! Aaaaah... Ils savaient ce que c'était que l'humour à l'époque, c'est sûr... Braves ancêtres, snif...


- Bon c'est pas tout, mais il va falloir que je me creuse sérieusement la cervelle. Il ne me reste que quelques heures devant moi pour mettre au point quelques plans foireux... huhuhuhuhuuu.... -

Mardi 31 mars 2009 à 18:56

Je râle après le site de la fac qui n'affiche pas l'emploi du temps... mais je ne vais pas en cours...
Je règle mon réveil à 7 heures... mais je ne me lève jamais avant midi passé...
Le téléphone sonne...La famille...Oui oui il fait beau à Nantes... Mais je n'est pas ouvert mon volet depuis... depuis longtemps.

Enième coupure d'eau à la résidence... Et cette fois, totale. C'est à ce moment de l'histoire je crois qu'on prend conscience des inconvénients des sanitaires communs. Je m'explique : première cuvette remplie de papier raose et de merde, la deuxième de sang.

Bon dans tout ça, cela ne me fait pas grand chose à raconter.
...
-Eh meeerde... je devais aller à la gare aujourd'hui...-
...
Dans quelques jours ce sera le jour de la lecture donné par W.Lochner. Je crois que j'ai hâte d'y être. Je suis très content -e- d'avoir été invité -e-.
...
-..Je sens gros comme un mensonge qu'il va passer à la trappe ce voyage... Non.. Je m'en donnerais des baffes jusqu'à ne plus avoir de joue si c'était le cas-

Et cette grosse illusion à gerber que la clope nous fait du bien...








Lundi 30 mars 2009 à 19:21

« La seule qui se sentit à son aise était Baptiste, la none de la maison : elle disséquait les chapons avec un acharnement minutieux, fibre après fibre, à l’aide de certains petits couteaux pointus qu’elle était seule à posséder ; de véritables bistouris. Le Baron qui, pourtant, aurait dû nous la citer en exemple, ne se risquait pas à la regarder : avec ses yeux hallucinés, sous les ailes de sa cornette amidonnée, ses dents serrées dans une face jaune de rongeur –elle lui faisait peur, oui, même à lui… »

 

« C’est en matière de cuisine que sa rancœur se donnait surtout libre cours. Elle ne manquait ni de soin, ni d’esprit d’invention, qui sont les premières qualités d’une cuisinière. Mais on ne savait jamais quelles surprises pouvaient bien nous attendre à table dès qu’elle décidait de mettre la main à la pâte. Elle nous prépara une fois des croquettes au foie de rat, très friandes, à vrai dire, et ne nous en dévoila la nature qu’après que nous les eûmes mangées et trouvées bonnes. Pour ne pas parler des pattes de sauterelles –celles de derrière, bien dures et en dents de scie- dont elle avait fait une mosaïque sur une tarte. Ni des queues de porc rôties enroulées en forme de gimblettes. Un jour elle nous fit cuire un porc-épic entier, avec tous ses piquants, Dieu sait pourquoi, pour la seule satisfaction sans doute de nous faire sursauter au moment où nous soulèverions le couvercle du plat : elle-même, qui mangeait pourtant tous les mets extraordinaires qu’elle nous préparerait, n’y voulut pas goûter. En fait, une grande partie de son horrifiante cuisine visait à frapper les autres, plutôt qu’à leur faire savourer avec elle des aliments d’un goût effroyable. Les plats préparés par Batiste étaient de la très fine orfèvrerie animale ou végétale : des têtes de choux-fleurs ornées d’oreilles de lièvres étaient posées sur une collerette tailles dans la peau du même anima. D’une tête de porc sortait, comme si le porc eût tiré la langue, une langoustine bien rouge, et les pinces de la langoustine présentaient à leur tour la langue de porc comme si elle la lui eussent arrachée. Il y avait aussi les escargots. Batiste était parvenue à décapiter je ne sais combien d’escargots, et elle avait piqué ces têtes molles de petits caveaux, avec un cure-dents, je pense, sur autant de beignets : quand on les servit à tables, on crut voir une troupe de cygnes minuscules. Ce qui impressionnait plus encore que la vue de semblables friandises, c’était de penser au zèle, à l’acharnement avec lesquels Baptiste les avait préparées, d’imaginer ses mains fluettes aux prises avec ces menus corps d’animaux. »

 

«  Mais notre enragée de sœur parcourait, de nuit, toute la maison pour chasser le rat, un chandelier à la main, un fusil sous le bras. Cette nuit-là, elle traversa la cave et la lumière de sa chandelle vint donner sur un escargot qui s’était égaillé au plafond, avec son sillage de bave argentée. Un coup de fusil retentit. Nous sursautâmes tous dans nos lits, puis remîmes sans attendre notre tête sur l’oreilles, habituées que nous étions aux chasses nocturnes de notre religieuse domestique. Mais après avoir anéanti l’escargot et fait tomber un morceau de crépi, Baptiste se mit à crier de sa voix stridente :… »


Trois extraits du "Baron perché", d'Italo Calvino



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Lundi 30 mars 2009 à 19:07

J'avais oublié à quel point le marais peut être triste et mélancolique en début de saison. J'espère que les feuilles vont vite pousser.

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J'aime bien les os.

Jeudi 26 mars 2009 à 1:41

Hurlements en faveur de Sade.

Il doit être entre 20 heures 5 et 20 heures 15 minutes. Je suis très en avance. Mais cela ne me dérange pas. Je flâne devant les panneaux d'affichages; lis les quelques précisions que je peux glaner sur le film que je vais voir. Puis j'entre. Ou du moins j'essaie : la porte pose quelques difficultés. Normal... Je suis le premier à entrer. L'échange au guichet se fait comme d'habitude, avec les moins de mots possibles et presque murmurés.

Une place étudiant s'il vous plait. Merci. ... Oui, je veux bien. Mmh.. .... Merci.

D'autres difficulté avec la portes à double battants, mais cette fois je m'en sortirais seul.
L'unique pièce m'accueille enfin. Cela faisait si longtemps. Je n'y suis pas allé souvent pourtant. Mais ce lieu est si chaleureux, avec son haut plafond, ses murs de pierres apparentes, ses hautes et larges fenêtres calfeutrées de noir. Et puis tout ces sièges moelleux et douillets rien qu'aux yeux qui veulent bien prendre le temps de glisser sur eux. Pour choisir la bonne place. Au fond, mais pas trop. Mmh non. Un peu plus près. En plein centre. Ah non... Mettons-nous en plein la vue et allons tout devant. Oui mais pas trop; le quatrième rang sera bien.
Le silence.
Toute la salle pour soit.
Pas pour longtemps malheureusement, mais l'espoir fait vivre, non ?
Je suis tout de même très en avance, Mais La conjuration des imbéciles m'accompagne (et je ne crois pas si bien dire). Et quand les rideaux s'écartent, c'est presque à regrets que je quitte les yeux de ce livre.

Hurlements en faveur de Sade...

Premier écran blanc.
Le film commence.
J'écoute, mon visage couvert d'oreilles éclairé par la monotone énonciation d'un (quelconque ?) article de code.

Premier écran noir.
Les pupilles se dilatent. Les oreilles restent à l'affût. Le cerveau, lui, tourne à toute vitesse. Tandis que l'oeil cherche à se raccrocher à quelque chose sur cette aplat lisse, lumineux et totalement noir, que le projecteur crache sur l'écran en ronronnant comme une bête endormie.

Inévitablement.... Première ânerie lâché (inconsciemment ?) par un des spectateurs (ouf! j'ai réussis à rester poli) :
" Il faudrait aller lui dire que la bobine est foutue...! "
Quelques petits rires se font entendre derrière moi. Personne ne bouge. La salle reste plongée dans la pénombre et le ronron. Lui, il ne savait pas ce qu'il venait voir...

Deuxième écran blanc.... suivit de la noire pause.
Le bonhomme se permet un commentaire, suivit des mêmes rires...
Puis ça commence...

A début, en les écoutant d'une oreille sortir leurs conneries, je me disais que ce serait très intéressant d'aller voir cette oeuvre plusieurs fois, en différents endroits et époques, pour observer et comparer les réactions des gens. C'est vrai que ça me tente toujours. Et la prochaine fois, je prendrais note pour ne rien oublier.
Tout de suite deux énergumènes se sont fait remarquer. Le premier paumé, qui s'attendait à se mettre de l'image à fondre sous la rétine. Et un spécimen pure souche de babouin urbain : voix forte et haute, blagues pourries qui font des bides aussi vides que l'écran, rires forcés à chacune de ces dites blagues, et cerise sur le gâteau : air suffisant du type pseudo-lettré qui s'intéresse à l'Oeuvre et s'interroge dessus (à voix bien haute s'il vous plait pour en faire profiter tout le monde)... Le shéma même de la personne qui veut épater sa galerie pas plus fine que lui ou trop blasée par son imbécilité pour lui dire, et qui se croit capable de bouger des foules en lançant des "bah alors personne d'autre parle ? Aller ! Qui veut lancer le débat ? " assommant et énervant...
En second de ce plan auditif, il y a les chuchotements, bien moins contenus que lors d'une scéance plus conventionnelle.

Moi, je ne sais plus si c'est à partir de la première ou de la seconde scène noire, que le malaise m'a sournoisement pris.
Ce silence.
Cette bande noire noire noire.
Intouchable impénétrable.

Insensée.

Avant de m'en rendre compte, je me voyais déjà dans LMDF.
Et je me suis posé une question, que je me pose toujours... L'a-t-il vu ? Avant d'écrire son livre ? Peut-être...

" - Est-ce que tu crois en l'amour ultime ?
- Je ne parlerais qu'en présence de mon avocat ! "


Et là c'est le drame.
Un des spectateurs ( un des trois assis tout près de l'écran devant moi) se lève et quitte la salle. Maintenant que j'y repense, je me dis que c'était peut-être juste parce qu'il ne pouvait déjà plus supporter le babouin urbain et l'homme-sans-cervelle. Et non à cause de ce film étrange...
Un peu plus tard, un deuxième de ces trois là est aussi partis. Il m'a bien fait rire, avec le mal qu'il se donnait pour enfiler son manteau sans lever ses bras ni ses fesses. Comme s'il allait gêner les gens derrière lui ! Il n'y avait absolument rien à voir !
A part du noir et du blanc de bobine usée.

Ah ! Ils en ont bien discuté pendant les nuits du film, du film. Pas mal d'hypothèses... D'idées... Les jours du film, tout le monde se taisait. Tout le monde se taisait parce que les voix de l'écran blanc parlaient. Les spectateurs, eux, n'osaient reprendre la parole que dans le silence de la nuit.
Moi le jour, je fermais les yeux; parce que la lumière vive qui arrivait après la nuit sans aube, me les blessait. Les nuits étaient de plus en plus longues. Tombaient sans prévenir. Coupant la parole des voix. Le jour venait sans prévenir non plus. J'ai même sursauté à un moment.

Je me souviens de montée des prix sur un chantier, d'âge majeur légal à 21 ans, d'une soi-disant introduction du réalisateur (mais il n'était pas là), d'une petite fille  mascotte d'un radio qui s'appelait Pirouette et qui posa son cartable au bord de l'Isère avant de se jeter dedans, de misère, d'hiver, d'amour, de l'article 17..., de notion de suicide, de nuit..... quoi d'autres encore ?.....

Je me souviens de cette fin.
Cette fin qui apporte un malaise; un tel malaise... On y repense longtemps après...
Rien à voir, tout à ressentir.

Et puis cet abruti de mes couilles qui se lève et déclame : " Eh bien merci à vous ! J'étais content d'être là et d'avoir pu débattre avec vous...ect...." .... tsss... Il disait ça comme si c'était lui l'auteur de cette oeuvre. Il était tellement dégoûtant que je n'ai posé sur lui mon regard acide et affligé qu'une fraction de seconde.

Ce film. Hurlements en faveur de Sade. Il faut le voir seul.
Ou bien avec des gens qu'on peut supporter. Donc dans mon cas, seul.

Ce film il faudrait le voir au moins deux fois dans sa vie.
Il est insensé. Il y a du génie dedans.

Juste avant d'aller au Cinématographe, je critiquais justement les nanars hollywoodiens et autres déchets visuels sans consistance qu'on nous sert depuis trop longtemps. Si j'avais pu m'imaginer que quelques heures après j'allais voir le film qui faisait le plus gros FUCK jamais vu dans le monde du cinéma à cette engeance maléfique que je déteste tant... Eh bien... Cela m'aurait très largement suffit comme exemple d'argumentation.


Guy Debord... Chapeau bas !




Samedi 14 mars 2009 à 17:35

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Les mécaniques de l'âme :

     l'amour et l'amitié ne sont que des foutaises.
     c'est à la racine la folie.





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Mardi 10 mars 2009 à 17:04

Elle va tous vous bouffer !! MOHAHAHAHAHAAAAA !!!

http://zoheck.cowblog.fr/images/charlotteroseET.jpg

Mardi 10 mars 2009 à 1:11

J'aimerai vomir mon coeur.
Ou bien c'est peut-être ce que je suis lentement en train de faire.
Gerber, oui. Tout ce que je ressens peut se traduire par ce simple mot.
Je vomis mon indifférencde au monde. Je vomis mes regrets à ceux qui m'ont élevés. Je vomis mes frustrations à mes quelques bons amis. Je vomis tout le reste, mes douleurs, mes peines, mes solitudes, mes états d'âme, mes nombreuses erreurs et mes errements sans but et sans fin un peu partout. Mais surtout dans ce vide. Qui sait, avec un peu de chance ça le comblera, ce putain de vide de ma vie. Bon rempli de merde certes, comme une saleté de fosse septique. Au moins ça servira à quelque chose.
Je suis désolée si parfois je fais pas gaffe et que ça éclabousse un peu tout le monde.
Vous apprendrez peut-être mieux à ne plus vous approcher trop près de moi ainsi. Même si ce n'est pas tellement ce que je voudrais.

Je suis malade je sais. J'ai loupé les derniers vaccins de prévention. Et maintenant je suis malade à en creuver et je vomis mes tripes. Le pire dans toute cette foutue histoire c'est que je suis la propre saleté de virus de ma maladie. Guérir reviendrait sans aucun doute à m'auto-détruire.

Putain de métaphores de chiotte....

Je me regarde à peine dans la glace, parce que cette personne aussi fade et terne que le PQ que j'utilise ose trouver je-sais-pas-où le courage de me fixer dans les yeux.
Ouais fixer jusqu'au malaise, ça je sais bien le faire c'est sûr. Ca avance à rien, merde ! mais qu'est-ce que je le fais bien !

Je suis qu'une loque, nul à chier, pousser un étron à coté de ça c'est le nirvana, je sers à rien, je ne suis qu'un déchet de cette vie sociale. Ouais je sais... je sais, j'suis pas le premier à dire ça et je serais pas le dernier, mais je vous emmerde et je vous gerbe dessus mes sucs gastrique bien acide et amer. Car s'il y a autre chose que je sais quand même bien faire, c'est sous-estimer les autres. Alors si je suis moins qu'un étron je vous laisse essayer d'imaginer ce que vous êtes à mes yeux. Et vlan! une bonne quiche puante et corrosive à souhait dans votre gueule !

J'ai un sourire viscelard et j'espère avec tout ce que j'ai de coeur une chose : c'est que ma maladie soit contagieuse. Quoi de plus naturel que de désirer refaire le monde à son image ?
Aller ! Vomissez vos tripes et vos rancoeurs ! Gerbez sur les pieds de votre voisin tout vos poisons amer et vos haines acides trop longtemps refoulées qui vous donne ces aigreurs ! Soulagez vos boyaux pourris au fumet rance et avarié sur votre prochain ! Ne laissez pas ce néant de vide nous bouffer ! Haïssez moi; haïssez vous, et éloignons nous chacun de notre coté dans le chaos le plus total et le plus gris.

 

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